Telle que l‟histoire littéraire africaine se présente, l‟usage des langues étrangères comme moyen de communication est très raisonnable mais problématique. C‟est l‟un des avantages de l‟expérience coloniale ; ce qui nous fait défendre que la relation entre l‟écrivain africain et la langue d‟expression est une relation de cause à effet. Cet article montre que, contrairement à l‟écrivain kenyan, Ngugi wa Thiong‟o qui est radical quant à la transition vers l‟usage des langues africaines comme moyen de communication, le nigérian Chinua Achebe et les sénégalais Cheikh Hamidou Kane et Aminata Sow Fall sont flexibles et trouvent positif le fait d‟utiliser les langues européennes.
Cette étude montre à travers une approche comparatiste que la littérature africaine souffre d‟un
problème d‟harmonisation du discours, contrairement à la littérature africaine-américaine.
Cependant, elle peut avoir d‟énormes chances de se rattraper et de converger, sur le plan culturel, vers la littérature africaine-américaine qui a émergé dans un contexte de multiculturalisme et d‟intégration littéraire.
Mots-clés : Langue - langage - style - littérature africaine - littérature africaine-américaine- langues africaines